TRIBUNE LIBRE - Avril 2015

Souvent lors des séances publiques, le chef de fil de la minorité interpelle l’auditoire. Sur un ton doctoral, il donne des leçons et explique ce que nous n’aurions pas du faire… Jamais ce que LUI aurait fait !

Ce que nous n’admettons pas, c’est qu’il sous entend en permanence que nous dilapidons l’argent  public dans des projets qui ne sont ni réfléchis et nécessaires. Nous n’admettons pas cette perpétuelle suspicion autour de chaque décision.

Nous assumons chacune de nos décisions. Ainsi, chaque investissent est murement pensé et répond au sens strictement littéral du dictionnaire : « Opération qui permet de renouveler ou d’accroitre le capital d’une économie ».

Pour nous, les choses sont claires et nous revendiquons ces choix qui permettent de maintenir ou développer des emplois à Segré. L’aménagement des zones industrielles, les achats de terrains sont autant d’actions destinées à recevoir les entreprises. Si nous ne nous étions pas doté de cette capacité d’accueil, le Segréen afficherait-il un taux de chômage parmi les plus bas de Maine et Loire ?

Ces investissements font progresser la qualité des services pour les habitants. C’est le cas de la maison de santé pluridisciplinaire et de l’hôpital. Le chef de file de l’opposition nous reproche d’investir 600 000 € pour conserver l’hôpital, les services et les emplois qui s’y rattachent. Lorsque l’on sait que 600 000 € correspondent à la remise en état d’une rue de 300 mètres de long, alors oui, nous décidons de faire une rue de moins et de conserver et de construire un nouvel hôpital à Segré !!!

Dans les mois et années à venir, nous aurons à faire d’autres choix, notamment pour aménager  notre cœur de ville. Là encore, nous allons construire ces projets en concertation avec les principaux acteurs. Les investissements seront réfléchis en fonction des besoins et des capacités financières de notre ville.

Alors, où est donc l’opposition constructive, la volonté de travailler ensemble tant affirmée au début du mandat ?

Du côté de la majorité, concernant ce travail commun, l’engagement a été tenu. Ainsi, alors que nous n’y étions pas contraints, nous avons ouvert des commissions à certains collègues de la minorité qui ont d’ailleurs joué le jeu, ce dont nous nous félicitons.

Il serait bon que le chef de file de l’opposition arrête là ses querelles stériles, dont la seule ambition est politique, et de nous mettre au travail ensemble.